Les photographies de pluie de François Burgher, prises lors d’un séjour en Slovénie, ne décrivent pas une réalité météorologique mais un au-delà de la réalité, une « outre-réalité ». Les cadrages, la lumière, les reflets, le flou des formes, des couleurs, de certains paysages suscitent des impressions fortes, des sentiments ambivalents. Par leur beauté inquiétante ou sereine, sombre ou lumineuse, ces photographies font écho à notre propre imaginaire, à la dérive de nos rêves. J’ai tenté par des mots de rendre sensibles mes propres échos de pluie en leur laissant assez d’espace pour que chacun puisse peut-être y retrouver les siens.